vendredi 21 octobre 2011

Prom : ****

(VF : Le Grand Soir)
2011

L'histoire : Tout le lycée est en ébullition à quelques semaines du fameux bal de fin d'année. Afin d'offrir à la 'senior class' une nuit magique, Nova la bonne élève (Aimee Teegarden) a travaillé sans relâche - mais son enthousiasme retombe lorsqu'elle se retrouve forcée de terminer le projet en compagnie du 'bad boy' Jesse (Thomas McDonell). Lucas (Nolan Sotillo) craque sur Simone (Danielle Campbell), mais il n'est pas seul dans la course. Et même les couples les plus solides voient leur amour éprouvé par l'approche du grand soir… Car symboliquement, c'est plus qu'une simple fête : c'est le soir où tout se joue, le soir de la dernière chance, la dernière page de ce chapitre et la première page du prochain.
Mon avis : Accordez-moi un instant pour pousser un soupir d'aise semblable à celui que l'on pousse quand on retrouve son lit après une semaine de randonnée en montagne.
Aaaaaaaaaaaah.
Prom est un teen-movie comme je les aime et comme on n'ose plus beaucoup en faire ces derniers temps, entre 10 Things I Hate About You, She's All That et Pretty In Pink. Tous les ingrédients sont là, mélangés avec un peu de talent et zéro mépris du genre. Ça donne une charmante bluette équilibrée, agréable à regarder, pas prétentieuse pour un sou et sacrément efficace.
Mention spéciale pour l'adorable Thomas McDonell, dont le jeu sincère, le regard noir et les cheveux en bataille rappellent irrésistiblement Johnny Depp au même âge.
Notons aussi le personnage drôle et émouvant de Lloyd, qui semble avoir pensé comme un hommage discret à son homonyme de Say Anything…, jusqu'à la ressemblance de l'acteur avec le jeune John Cusack.
Alors bon. Ce film, avouons-le tout de même, n'est pas d'une grande finesse, ni follement original (en fait, tous les arcs narratifs flirtent avec le cliché tant ils sont traditionnels). Mais bon sang, j'ai pris tellement de plaisir à le voir, j'en prendrai tellement à le revoir, et c'est tellement rare finalement de trouver un bon divertissement "classique" de ce type, que je n'ai pas honte de le recommander vivement et d'y fiche quatre étoiles. Voilà.
Lovimètre : mignon
En bonus : le-lycée-cette-jungle
Hottie Alert : Thomas McDonell <3 <3 <3, Kylie Bunbury, Danielle Campbell
Brat Alert : Aimee Teegarden, par moments, mais ça reste supportable

dimanche 7 août 2011

A Lot Like Love : ***

(VF : 7 ans de séduction)
2005

L'histoire : Emily (Amanda Peet) et Oliver (Ashton Kutcher), entre amour et amitié.
Mon avis : Je suis bien en peine d'expliquer exactement pourquoi, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à voir cette petite bluette. J'ai été séduite par la réalisation calme et posée, la photographie un peu brumeuse… J'ai aussi apprécié la caractérisation qui évolue au fil du temps : Ashton Kutcher commence vraiment grand ado, presque bêta, et acquiert petit à petit de l'assurance, tandis qu'Amanda Peet, presque glaçante au début, se craquelle et devient plus accessible et humaine. Rien de formidablement original ne vient détourner ce film des sentiers battus, mais je l'ai tout simplement aimé, sur un mode rêveur et sans prise de tête. Le genre de film qui, si on n'en attend pas plus que ce qu'il peut donner, meuble très agréablement un dimanche après-midi pluvieux avec option chat/tasse de thé.
Lovimètre : mignon
En bonus : Excellente alchimie entre les deux acteurs.
Hottie Alert : Ashton Kutcher, Amanda Peet

vendredi 24 juin 2011

Beastly : **

(VF : Sortilège)
2011

L'histoire : La Belle et la Bête. Kyle (Alex Pettyfer) est un lycéen riche, populaire, très beau et particulièrement insupportable qui fait l'erreur de s'attaquer à Kendra (Mary-Kate Olsen), sorcière gothique des temps modernes. Pour se venger, celle-ci le transforme en un "monstre" couvert de tatouages et de cicatrices, obligé de se cacher dans un "château"-maison avec pour seule compagnie une femme de ménage (Lisagay Hamilton) et un professeur aveugle (Neil Patrick Harris). Sa seule chance de retrouver son apparence est de s'entendre déclarer un amour sincère. Peut-être a t-il une chance de susciter un tel amour chez la moins superficielle de ses camarades de classe, Lindy (Vanessa Hudgens)…
Mon avis : Bleh. Pendant toute la durée du film, je n'ai cessé de me dire "c'est dommage, ils auraient pu".
Ils auraient pu transformer le beau Kyle - sur ce point, Alex Pettyfer est parfait, et vous savez que je ne suis pas branchée blondinets ! - en "vrai" monstre, véritablement hideux et repoussant. Au lieu de ça, ils lui ont rasé la tignasse, collé quatre cicatrices et un bubon sur le coin du nez, et dessiné des arbres sur le corps, le faisant par conséquent passer de "très beau" à "assez beau, avec des tatouages". Mais les réalisateurs doivent le savoir, vu qu'ils le font se balader torse nu à peu près à chaque fois que c'est possible sans le faire passer pour un fou exhibitionniste.
De même, pour jouer son "love interest", il aurait été intéressant d'engager une actrice au physique banal, voire ingrat. Faire porter la frange à Vanessa Hudgens ne suffit pas vraiment à démontrer le pouvoir de l'amour au-delà des apparences…
Ils auraient pu tirer parti du talent de Neil Patrick Harris, qui arrive à injecter de la vie à ses répliques malgré leur pauvreté - dommage qu'il n'en ait que trois…
Ils auraient pu essayer, au moins essayer de faire tenir l'histoire debout… Au bout d'un moment, j'ai arrêté de compter les incohérences, les rebondissements débiles ou mal amenés. Et ce qui est dingue, c'est que ces éléments d'intrigue sont quasiment tous - d'après ce que j'ai pu lire ici et là - beaucoup mieux gérés dans le bouquin qui a inspiré le film… et que apparemment, les scénaristes n'ont pas jugé utile de lire...
Ils auraient pu nous faire rêver, moderniser ce conte intemporel de façon maligne, tirer parti de leur budget visiblement conséquent… Mais non. Je suis désolée de l'avouer parce que j'avais vraiment envie d'aimer ce film, mais je n'ai vu qu'une suite de scènes incohérentes dans lesquelles des personnages sans épaisseur annônnent des dialogues idiots sur fond de musique gnan-gnan. Calibré pour les filles de 11-14 ans, que de toute évidence on prend pour de sacrées idiotes. La routine, quoi.
Ma deuxième étoile est destinée à la base scénaristique mal exploitée mais tellement puissante, à Neil Patrick Harris, aux effets spéciaux, et aux cheveux dorés d'Alex Pettyfer.
Lovimètre : bof
Hottie Alert : Alex Pettyfer (c'est bon, je l'ai assez dit, là ?), Neil Patrick Harris

samedi 18 juin 2011

Dreamgirls : ***

(VF : Dreamgirls)
2006

L'histoire : Effie (Jennifer Hudson) est la 'lead singer' plantureuse à la voix puissante et sensuelle ; Lorrell (Anika Noni Rose) est la brindille naïve, à la voix cristalline ; Deena (Beyoncé Knowles) à la voix suave est le charme personnifié. Ensemble, elles forment les Dreamettes, petit girls-band des années 50 qui s'apprête à connaître la gloire, en commençant par chanter derrière le grand Jimmy Early (Eddie Murphy).
Mon avis : Ce film est tiré de la comédie musicale scénique du même nom, elle-même fortement inspirée de l'histoire de Diana Ross et des Supremes. Deena est l'incarnation romancée de Ross, dont le visage enchanteur, le timbre sexy et l'élégance inimitable détrônent Effie/Florence Ballard, au physique plus ordinaire et à la voix 'soul', beaucoup moins moderne.
C'est une grosse prod : c'est 'formulaic', léché, très 'big clean perfect American show'. Et lorsque les personnages crachent en chanson leur frustration, chaque vibrato est réglé au millimètre.
Le plaisir que vous tirerez de ce film dépendra entièrement de si vous "marchez" ou pas. Si vous aimez les performances vocales, les beaux costumes, si vous acceptez de vous sentir tenu par la main au fil d'une suite de rebondissements prévisibles, vous aurez alors le champ libre pour apprécier les indéniables qualités de Dreamgirls : la beauté irréelle de Beyoncé, l'insolence de Jennifer Hudson, la délicatesse d'Anika Noni Rose… et le pathétique de ces oubliés du show-business, laissés sur le bord de la route à la minute où ils cessent de rapporter de l'argent. Si, ici, elle est mise en scène sans trop de complexes vis-à-vis de la réalité, on touche tout de même à l'histoire vraie de la musique noire au XXème siècle : la difficulté de s'insérer dans les charts mainstream, le vol sans scrupules de chansons par des artistes blancs, la drogue, le sexe, le passage au disco qui écrase les "grandes voix soul" tant aimées quelques années plus tôt…
Si vous vomissez les paillettes et le mélo par les oreilles, alors abstenez-vous. Peut-être aimerez-vous davantage le moins 'fluffy' Cadillac Records, qui s'intéresse non pas à l'histoire de la Motown, mais à celle de Chess Records, maison de disques de Chuck Berry, Etta James et Muddy Waters.
Lovimètre : OK
En bonus : comédie musicale, histoire de la musique
Hottie Alert : Beyoncé, Anika Noni Rose, Jennifer Hudson

lundi 14 mars 2011

Burlesque : ***

(VF : Burlesque)
2010

L'histoire : Ali (Christina Aguilera), une jeune femme pleine d'énergie et de détermination, quitte son petit coin perdu pour prendre d'assaut la ville de tous les rêves, Los Angeles. Un peu par hasard, elle pousse la porte d'un club hors du commun, le Burlesque…
Mon avis : Ah, j'attendais ce film avec impatience. Verdict ? Moyen.
Les numéros musicaux sont pour la plupart assez chouettes ; Christina est belle (sous tous les angles, ajouterai-je même) et Cam Gigandet charmant ; Stanley Tucci est toujours terriblement "likeable", les chansons sont sympathiques et l'atmosphère "burlesque" est bien rendue dans l'ensemble (je trouve les numéros "I Am a Good Girl" et "A Guy What Takes His Time" superbes, notamment). Certaines scènes comiques m'ont sincèrement fait rire.
Il y a aussi des longueurs, un scénario un peu pauvre (et largement pompé sur Coyote Ugly), on ne voit pas assez Kristen Bell et bon sang, ils ont réussi à la faire jouer dans une comédie musicale sans la faire chanter !
Alors disons pour faire court : est-ce que c'est génial ? Non. Est-ce que ça vaut la peine d'être vu quand on aime les paillettes, Christina Aguilera et les garçons en chapeau melon et eyeliner noir ? Oui, sans aucun doute. C'est avant tout un divertissement léger, suffisamment agréable pour être vu et même revu si on n'en attend pas davantage.
Lovimètre : mignon tirant parfois vers le bof
En bonus : musique, danse, show burlesque
Hottie Alert : Christina Aguilera, Cam Gigandet, Kristen Bell, Julianne Hough
Brat Alert : Cher. Désolée, mais il fallait que quelqu'un le dise.

dimanche 13 mars 2011

Just Go With It : ****

(VF : Le Mytho)
2011

L'histoire : Danny (Adam Sandler), chirurgien esthétique et Don Juan invétéré, a l'habitude de raconter aux femmes qu'il est un homme marié mais malheureux en ménage. Lorsqu'il s'entiche de Palmer (Brooklyn Decker), une splendide jeune blonde, il se prend les pieds dans ses mensonges et est obligé de convaincre son assistante, Katherine (Jennifer Aniston), de se faire passer pour son ex-femme…
Mon avis : Alors là, en m'installant devant cette sortie très "rom-com américaine qui va faire des sous" comme il en sort plusieurs tous les ans, j'étais loin de m'attendre à passer un si bon moment ! J'ai trouvé le film très drôle et les acteurs parfaits : Jennifer Aniston, qui semble embellir avec chaque année qui passe, Adam Sandler terriblement attachant, Nicole Kidman parfaite dans un rôle secondaire hyper déjanté, et même les deux enfants.

Je ne me considère pas comme particulièrement bon public en ce qui concerne l'humour potache, et je ne suis pas non plus prête à aimer des personnages sans qu'on m'en ait donné des raisons - ici, la magie a eu lieu et j'ai été transportée. Rotten Tomatoes me dit que j'ai tort et que je suis une ringarde complètement à côté de la plaque, mais il n'y a que vous, lecteurs, à qui je fasse confiance. Dites-moi, vous avez aimé ? Ou je suis en train de tourner cinglée ?

Lovimètre : délicieux
En bonus : Hawaii, vraiment drôle
Hottie Alert : Jennifer Aniston, Brooklyn Decker, Nicole Kidman
Brat Alert : Nick Swardson

Easy A : ****

(VF : Easy A)
2010

L'histoire : Une lycéenne pas franchement populaire (Emma Stone) décide de faire courir des rumeurs sulfureuses sur son propre compte afin d'améliorer son statut social, prenant pour modèle l'héroïne ostracisée du roman The Scarlet Letter, de Nathaniel Hawthorne. Mais très vite, la situation lui échappe…
Mon avis : Un film très sympa et drôle, dont la réalisation est marquée par l'amour du genre et la nostalgie des grands teen-movies comme Say Anything ou The Breakfast Club.
Lovimètre : mignon
En bonus : Références aux classiques du genre
Hottie Alert : Emma Stone, Penn Badgley

samedi 12 mars 2011

(500) Days of Summer : *

(VF : (500) jours ensemble)
2009

L'histoire : Le récit en désordre d'une relation intense et compliquée, entre Tom (Joseph Gordon-Levitt), un architecte raté qui travaille dans une entreprise de cartes postales, et sa collègue Summer (Zooey Deschanel).
Mon avis : Bon. J'espère que vous avez un Thermos de café, parce que j'ai pas mal de choses à dire.

Il faut savoir que ce film n'est pas censé être "un film romantique de plus". C'est un film indépendant, qui n'est pas censé être dirigé vers les amateurs de bluettes, mais plutôt vers leurs détracteurs, un film pour le festival Sundance et les critiques cinéma. D'ailleurs, nous en sommes dès le départ informés par la tagline (qui est rappelée au début du film) : "This is not a love story, this is a story about love".
Sauf que, heu, si. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui tombent amoureux - ou du moins, l'un tombe amoureux de l'autre. Au pire, c'est une histoire d'amour non partagé, mais c'est une histoire d'amour quand même. Quel est l'intérêt de proclamer une chose pareille ?
L'intérêt, c'est que cela permet de se mettre à distance de "tous ces autres films d'amour bidon" en sous-entendant qu'on vaut bien mieux que ça. Vous pouvez imaginer comme une telle profession de foi marche bien sur moi.

Je ne résiste pas à vous copier-coller un morceau d'interview du réalisateur :
Director Webb has described the film as more of a "coming of age" story as opposed to a "rom-com". He stated, "We arrive at a different conclusion, for one thing. Plus, most romantic comedies are more loyal to a formula than to emotional truth. It's about happiness, and learning that you'll find it within yourself, rather than in the big blue eyes of the girl in the cubicle down the hall. I wanted to make an unsentimental movie and an uncynical movie. In my mind, I wanted it to be something you could dance to. That's why we put a parenthesis in the title - it's like a pop song in movie form.

Sérieusement. Une chanson pop en forme de film.
Voilà, en fait, ce qui résume le mieux ce film. On ne va pas faire un titre bêtement ordinaire, on va faire un titre-de-chanson-pop-en-forme-de-film. On va prendre ce genre niais et sans intérêt qu'est le film romantique, et on va en faire quelque chose de digne d'intérêt, "frais-intello-indépendant-original-différent".
Sauf que la recette du film frais-intello-indépendant-original-différent, je pourrais l'écrire dans mon sommeil. Il suffit de raconter l'histoire dans le désordre pour lui donner un air d'extraordinaire (alors que d'une part, elle restera tout aussi ordinaire dans le désordre, et d'autre part, c'est loin d'être une idée originale). Il suffit de mettre en scène des personnages étranges, sarcastiques et soigneusement trash (or j'identifie instantanément ce genre de personnages comme des poseurs vaniteux en perpétuelle représentation, qui sont déjà trop nombreux dans la vraie vie pour que j'ai envie de les regarder minauder pendant une heure et demie sur un écran).
C'est ça, le problème : c'est que pour faire quelque chose de profondément nouveau et différent, il faut du talent. Beaucoup. Sinon, tout ce qui reste, c'est l'effet "Get it ? Get it ? On a mis une parenthèse parce que c'est comme un titre de chanson pop".
Un autre exemple, c'est que - spoiler alert - à la fin du film, Tom rencontre une autre femme. Qui s'appelle. Tenez-vous bien.
"Autumn". Je jure que c'est vrai.

Bref... Ce film ne m'a rien apporté. Il s'est moqué des histoires que j'aime et les a remplacées par une démonstration de "différence", une heure et demie d'esbroufe qui ne mène à rien.
Vous voulez savoir le pire ? C'est que ça a marché. Quand je vous disais que ce film était destiné à Sundance et à Rotten Tomatoes... Ca a marché. Ils ont adoré.

-_-


Lovimètre : RAB

IMDB - Wikipedia

Si ça vous intéresse, Orson Scott Card pense exactement la même chose de moi. Je me suis inspirée de son article pour écrire le mien, du coup.

Going the distance : ***

(VF : Trop loin pour toi)
2010

L'histoire : Erin (Drew Barrymore) et Garrett (Justin Long) viennent à peine de se rencontrer que le destin les sépare. A 4000 kilomètres l'un de l'autre, peuvent-ils encore s'aimer ?
Mon avis : Son scénario a beau tenir en dix lignes (maximum), cette bluette est agréable à regarder et assez drôle, avec un joli couple central. (Justiiiiin.)
Lovimètre : mignon
Hottie Alert : Justin Long, Drew Barrymore

50 First Dates : ****

(VF : Amour et Amnésie)
2004

L'histoire : Un matin à Hawaii, Henry (Adam Sandler), vétérinaire, rencontre Lucy (Drew Barrymore), professeur de dessin. Tous les deux se plaisent et ils conviennent de se revoir le lendemain. Mais lorsque Henry se présente au rendez-vous, Lucy semble l'avoir oublié…
Mon avis : Très joli, original et drôle, avec deux excellentes performances de la part des acteurs principaux, et une fin irréelle.
Lovimètre : délicieux
En bonus : les paysages de Hawaii
Hottie Alert : Drew Barrymore

dimanche 16 janvier 2011

Down With Love : ***

(VF : Bye Bye Love)
2003

L'histoire : Dans les années 60, une pétulante jeune provinciale nommée Barbara Novak (Renee Zellweger) débarque à New York afin de promouvoir son livre, "Down With Love" - un livre destiné à prouver aux femmes qu'elles peuvent s'épanouir sans amour. Pour ce faire, on lui propose la "une" d'un prestigieux magazine avec un article sur son livre, écrit par le célèbre journaliste et playboy Catcher Block (Ewan McGregor).
Mon avis : Ce film est un pastiche des "sex comedies" des années 60 avec Doris Day et Rock Hudson (Pillow Talk, Lover Come Back). Il reproduit non seulement l'intrigue (caractères opposés, personnage qui ment sur son identité…), mais aussi le décor, les costumes, la musique, l'humour piquant des dialogues, etc. Alors, pari réussi ou non ? Eh bien, le film flirte dangereusement avec la caricature, et n'est pas toujours aussi subtil que ses modèles en matière d'humour. Cependant… j'ai ri et je me suis intéressée à cette histoire, j'ai aimé l'ambiance et les personnages. J'ai trouvé que le film s'améliorait graduellement à mesure que l'intrigue se développait, et que les gags devenaient chargés de sens dans la pure tradition des films de cette époque. De plus, l'histoire d'amour a l'avantage d'être un peu plus "vraie" que celles des originaux, dont on peut déplorer la superficialité. C'est un rafraîchissement agréable plein de capes et de petits chapeaux roses et blancs, rigolo et intéressant pour qui connaît le genre.
Lovimètre : mignon
En bonus : 60's, vraiment drôle, costumes et décors
Hottie Alert : Ewan McGregor, Renee Zellweger